Train Buenos Aires-Rosario, le 30 novembre 2011..

Voilà, le « vrai voyage » commence enfin.. Pas cher et très commode.. En train, dans le pays du bus-roi, 6h pour faire 200 bornes, dans de supers gros sièges à l’ancienne avec petite tablette sous le siège que tu tires pour foutre tes pieds, ultra sympa et pratique avec l’ordi, à voir défiler la banlieue parfois bidonville de Bs As au son du lourd klaxon de la loco pour signaler le passage au milieu des habitations et maintenant des champs à perte de vue.. Je sais pas si c’est le confort des sièges, l’atmosphère qui y règne, voisine de devant écoutant de la vieille musique pourri à fond, l’ambiance familiale et décontractée de la majorité des passagers,  mais nous ne sommes pas mécontents de quitter Bs As..  

                                [...] OK !! Petit aparté 16h42, tout le monde s’excite après un grand bruit.. Quelques secondes d’incompréhension, puis on voit trois quatre rangées devant nous des personnes qui tentent de fermer rapidement les volets du train, volets en plastique vert clair très moche mais bien gros et visiblement assez costauds.. Suivent assez vite tous les autres occupants du train dont nous aussi.. On a compris, on est attaqué !! Par qui ou quoi, je ne sais pas mais ça explique beaucoup mieux que ma pseudo théorie de tout à l'heure, du gars super véner qui se serait calmé en cognant les vitres, les nombreux impacts et fissures sur la plupart des carreaux du wagon.. Je ne sais pas trop comment prendre cette situation, mais vu les conséquences actuelles, je suis plutôt amusé.. J’ai relevé un peu pour voir le paysage quand même et défier visuellement l’ennemi s’il se représente.. Arrêt à Zárate..

[...]  L’arrivée fut un peu plus chaotique, à commencer par le retard de près de deux heures du train bloqué sur les voies au milieu des faubourgs de Rosario sous menace d’attaque "pierraille". Le contrôleur venant nous demander cette fois à tous de bien vouloir baisser les volets en métal au cas où.. Ambiance glauque..