San Antonio de Areco les 15 et 16 décembre 2011..

Ambiance calme, paisible, de village endormi.. Nous rencontrons davantage de chiens, qui prennent l’habitude de nous suivre, va savoir pourquoi ?? On passe sur la place principale, entrons dans l’église à l’allure très italienne et des plus belles vues en argentine.. Promenade jusqu’aux bords du petit fleuve où figure un énorme et énième monument au drapeau, patrie, leur délire habituel, etc.. Un peu plus loin, le pont originel de la route des gauchos vers le nord de l’argentine.. Pas moins de 4 chiens nous suivent et jouent à ce moment là.. On a nos préférences.. Le blond, le premier est très mignon et calme, le roux et blanc, un sale épagneul est plus agité et n’écoutes rien.. Il nous rappelle « Prince ».. La faim croît, on retourne sur nos pas car l’adresse d’une bonne parrilla est en centre ville.. Les cuadras sont encore très calmes, et il ne nous reste que 2 chiens, on tient le bon bout.. 

L’estomac de Bibou crie famine !! Après une bonne heure et demi d'attente, nous sommes les premiers malgré les 20h45 de ma montre lorsque nous passons les portes du restaurant à l’allure chaleureuse et aux distinctions basques.. Une belle portion de viande chacun, vins de la maison, accompagnés de papas et purée, on s’est régalé !! Le fromage frais par contre, on aurait pu s’en passer, une erreur de Bibou la gabache.. Retour guilleret à l’hostel pour une bonne nuit de sommeil..



[...] Le lendemain, à l'heure de la sieste, 35° à l'ombre.. Pris soudain par une envie d’activité, on loue finalement des vélos à Felipe, vélos assez pourris, pour faire une petite balade tranquille dans les environs.. Au programme, soleil, champs, et arrivée au village voisin où nous attend une gare désafectée.. On en chie grave à l’aller, vent de face, pneu arrière à plat, longue ligne droite interminable, « fais chier pedro avec ses plans pourris » Mais c’est mignon comme tout, ça sent le pin ou les fleurs, des moutons, des vaches.. La gare est en excellent état, mieux que certaines en activités alors que l’état des voies démontre qu’un train n’est pas passé par là depuis des années et des années.. Très heureux de la balade, il fait beau et bon et surtout le retour est vraiment plus facile.. C’est de la descente presque tout le temps, en faux plat peut etre, c’est pour ça qu’on ne s’en était pas aperçus à l’aller, mais avec le vent qui pousse, ça avance tout seul.. On pédale trois fois moins et arrivons deux fois plus vite..

                        


1 commentaire:

  1. De buen la gare désaffectée qui a l'air plus en activité que celle de Labouheyre!

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