Punta del Diablo, les 18 et 19 décembre 2011

Il pleut mais on va tout de même faire un petit tour des environs.. Une petite heure de promenade sur les rochers du bord de mer jusqu’à une mini presqu’île dominant le village.. Rien de bien folichon, surtout avec ce temps.. On rentre trempés, et on s’installe sur la  terrasse qui elle aussi a du mal à rester sèche dans l’idée de mettre un peu d’ordre dans les photos et peut être d’amorcer enfin le blog.. Vite coupés dans l'élan par l’arrivée d’un couple de français avec lequel on engage la conversation.. Deux heures passent à échanger idées et expériences, eux arrivant du nord, par le brésil, zone où nous n’irons pas mais qu’importe.. Une petite faim, et vu que la bouffe d’hier de l’hotel était correcte et pas cher, on en redemande.. 


Salade lomitos pour Bibou, bonnes pâtes au poulet pour nous.. 
Les français nous ont suivi, on envisage de partir vers le parc de Santa Teresa au nord, si le temps nous le permet enfin.. C’est le cas en sortant de table, malgré une petite flemme très 
Xabienne, fervant défenseur de la sieste, le départ est donné.. Ce sera une belle balade de près de 3 heures, longeant la plage puis à travers une forêt pour atteindre finalement cette belle forteresse de Santa Teresa.. 

Une belle bâtisse à la Vauban, impressionnante et très bien conservée.. Une petite chienne, que nous avons surnommé « patte folle » nous suit depuis presque deux heures et ne nous lâche plus, attendant sagement dès que nous nous arrêtons etaussi devant chaque porte des bâtiments du fort que nous visitons.. Il fait également un soleil splendide en décalage total avec le temps de la matinée.. 


La journée est passée vite, il est un peu tard pour rentrer à pied, nous décidons de rebrousser chemin côté route, plus à l’intérieur des terres.. En stop si on y arrive, sinon un bus doit normalement passer peu après.. A quatre, il est difficile d’arrêter une voiture, ces quelques minutes d’échec amènent finalement le bus recherché.. Heureusement, il est déjà 19h et les organismes sont fatigués, tant par la marche que par le soleil de plomb..